Afin de mieux comprendre le rôle de ces écoles de cerf-volant, qui fleurissent en France et qui pourraient relancer un sport qui végète, faute sans doute d' un nombre suffisant de bénévoles et de clubs, comme il en existait à l' aube de l'éclosion du cerf-volant en France, Eolemag remercie Lucie d' avoir participé à cet interview. Dynamique et sympathique, elle a créé son école à Ouistreham et a ajouté sa participation au team CVF, champion de Normandie et qui sait peut-être un jour Champion de France et du monde, comme fut le team Element' air, qui l' a motivé dans cette voie. |
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Bonjour Lucie, Eolemag : Comment as-tu attrapé le virus de ce sport ? Il y a longtemps, pas longtemps, entraînée par d’ autres atteints du même virus ?
-Ces autres, s’ il y en a eu, sont-ils toujours là ou ont-ils laissé tomber pour passer à autre chose (kite-surf, famille par exemple) ? -Le noyaux dur du début est toujours là et il grossit chaque année avec l'arrivé de nouveaux passionnés. - Tu es jeune, tu as de l’ ambition, qu’ est-ce qui te passionne le plus dans cette aventure, sachant que cette activité est tributaire de la météo à 100% en extérieur ? (chaque fois que j’ ai volé à Ouistreham, soit il y avait tempête, soit il pleuvait). -pour LUCIEL le défi est de créer mon entreprise et de pouvoir en vivre (et c'est en bonne voie), de partager ma passion avec des cerfs-volistes mais aussi et surtout avec des novices,
-pour le côté club le défi est de monter une équipe, un ballet et de pouvoir le présenter en compétition ou en démonstration. C'est beaucoup de travail mais c'est très agréable de « faire le spectacle », de donner de l'émotion au public... Et de toujours le faire pour le plaisir, le plaisir de partager...
-Dans notre club, c’ est la construction de monofils qui attirait le plus de monde (parents et enfants). Est-ce pareil maintenant ? -Je ne peux pas généraliser mais avec mon école, je fais beaucoup d'atelier de construction de petit cerfs-volants monofil, dans les écoles, les centres de loisirs, les centres d'animations et j'organise aussi des ateliers en famille. Dans le cadre de LUCIEL, la construction est très appréciée car chacun construit son cerf-volant, -Comment peux-tu concilier ta vie professionnelle et l’ entraînement 10 heures par semaine pour arriver au top ? Ne vas-tu pas te lasser de faire toujours la même chose tous les week-end ou presque ? (J’ en ai connu plus d’ un qui ont craqué, sous la pluie ou dans la neige) Pour l'instant j'aime ce que je fais et c'est le principal, c'est très épanouissant. Je ne ferai sans doute pas ça toute ma vie mais pour l'instant j'ai des objectifs c'est très motivant. -Je vois que la FFVL se tourne un peu plus vers le cerf-volant, voyant qu’ il y hémorragie d’ adhérents dans ce sport. Qu’ en penses-tu ? cela va-t-il durer ? -« Est-ce que ça va durer » je ne sais pas !!! Je ne suis pas sûre que la FFVL fasse toujours les bons choix en terme de développement du cerf-volant, de priorité et de reconnaissance des pilotes mais bon elle essaie de faire des choses et c'est plutôt une bonne chose, on parle de plus en plus de cerf-volant, il y a de plus en plus de festival du vent, du cerf-volant, la FFVL n'y est pas forcément pour grand chose mais ça fait parler de cerf-volant et ça attire les foules donc on peut imaginer que le nombre de pratiquant va encore augmenter pour le nombre de licencier c'est une autre pair de manches !!! -S’ est-elle aperçue que c’est l’ hémorragie de clubs qui a créé cette hécatombe ? -Je pense qu'elle en est consciente et essaie de faire quelque chose sauf qu'elle ne consulte pas la base les pratiquants dans les clubs, les dirigeants de clubs pour savoir quels sont leurs problèmes...-Est-ce que tu as des retours sur les 1200 cours que tu as donnés ? Est-ce que certains ont attrapé ce fameux virus ? -Mes « clients » n'attrapent pas forcement le virus tout de suite, la plupart sont des enfants et je suis intervenu dans leur école donc ils découvrent une activité « de l'air, du vent » et viendrons peut être plus tard faire du cerf-volant ou une autre activité liée au vent : du vol libre, de la voile, du char à voile... -La formation d’ animateur de cerf-volant de sport était demandé depuis plus de 10 ans, est-ce qu’il y a de la demande de la part de cerfs-volistes ?
Merci Lucie pour tes réponses, en te souhaitant de pouvoir vivre de ta passion le plus longtemps possible et félicitation pour ton entreprise qui donne de la joie comme on le voit sur la photo. . JPC pour Eolemag LUCIEL est une école de cerf-volant affiliée à la FFVL Contactez Lucie.
Et pour finir une vidéo du team CVF à l' entrainement avec Raph, JP, Lucie, Nico et Daniel.
Et en 2009 à Carolles
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ils sont venu faire une démo sur un rassemblement de montgolfières, quelques semaines après nous avons créé un club : le club Cerfs-Volants Folie. Notre premier projet a été de construire nos cerfs-volants pour pouvoir voler en team et faire une démo à 11 au Festival Houlgate Plein Vent en 2009. Nous étions un petit groupe d'une dizaine de personnes avec comme mot d'ordre « la convivialité ». Raphaël, notre leader des débuts avait tellement de passion à nous transmettre son expérience et son savoir faire que la mayonnaise à bien prise et depuis, je m'entraîne tous les week-end, nous avons commencé à faire de la compétition à l'automne dernier, nous ferons le championnat de France 2011, nous serons aussi aux festivals de Berck et d' Houlgate.
des enfants, des adultes, des familles qui découvrent ou redécouvrent une activité qui a un côté un peu magique : arriver à construire un objet que l'on peut faire voler !!
le personnalise et ensuite apprend à le faire voler et surtout il le ramène à la maison et peuvent s'en resservir autant de fois qu'il le souhaite. J'ai beaucoup moins de demande en pilotage, un peu avec les ado mais sinon la plupart des gens pense qu'il n'y a pas besoin de prendre des cours pour apprendre à piloter un cerf-volant qu'ils peuvent y arriver tout seul. Ce qui est vrai d'un côté mais on s'ennuie assez vite car on ne sait pas quoi faire pour progresser. La plupart des gens qui veulent prendre des cours de pilotage et pour l'instant ils ne sont pas très nombreux, ce sont des gens qui on essayait tout seul et qui ne s'en sorte pas ou au contraire des gens qui voudraient progresser aller vers le freestyle mais ne savent pas comment si prendre, bien souvent ils ignore qu'il existe des clubs de cerfs-volants.
