Central America kite sessions : 15 juillet 2013, 5h du mat, mon Curve et mon Masque dans un tube en PVC scotché sur le côté de mon sac à dos, dans le RER direction Roissy.
20 heures plus tard, je suis à San José, la capitale, complètement décalqué, mais content. Le lendemain, tout pimpant, je m’en vais à la découverte de cette nouvelle capitale à mon palmarès, mais quelques heures suffisent pour me rendre compte que je ne suis pas venu jusqu’ici pour voir une n-ème ville sans intérêt particulier. Du coup le lendemain, direction Cahuita (1), un parc naturel sur le sud de la côte caraïbe, avec deux Danoises rencontrées à l’auberge (vous me direz, « y’a pire », ce à quoi je répondrais « Oui »). Là, les choses sérieuses ont débuté. Après quelques heures de bus, j’arrive sur place et là c’est le choc, fini la température agréable des montagnes, sur la côte il fait chaud, et HUMIDE !! Sitôt sortit du bus, on transpire… même des yeux et des ongles je pense. Quelques jours plus tard, je reprends la route, direction Puerto Viejo (2) un peu plus au sud. C’est un spot de surf des plus réputés, et du coup ça intrigue un peu les gens que je passe tant de temps à mettre des bout de tissu dans le ciel et ça crée de belles rencontres.
Cependant dans cette région du monde, à cette période, c’est la saison humide, et j’ai compris pourquoi. Après deux jours d »une pluie chaude et continue, je renonce à mon projet de rejoindre le Panama, et m’en vais chercher le soleil plus au nord sur la côte Pacifique. En chemin, je passe quelques jours dans les montagnes de la cordillère centrale, dans des paysages volcaniques magnifiques, à faire de grandes randonnées dans les cloud forest d’altitude (mais pas de kite ici). Mon étape suivant est Montezuma (3), un tout petit village perdu dans la forêt, à la pointe de la péninsule de Nicoya. On y accède après un long trajet en bus et en bateau qui vaut à lui seul le déplacement. Après quelques jours, il est temps de se remettre en mouvement, pour le Nicaragua cette fois. Le trajet est long et pénible si comme moi on opte pour le bus local qui s’arrête tous les 20 mètres. La traversée de la frontière l’est encore plus si comme moi on opte pour la traversée de nuit, de manière à ce qu’il n’y ait plus de bus de l’autre côté une fois les formalités administratives réglées… je n’épiloguerai pas, mais : frontière à traverser de jour ! Le Nicaragua, ça ressemble assez au Costa Rica, en moins touristique, moins cher et moins préservé. C’est un pays qui vaut vraiment le coup d’œil.
J’ai conclu mon tour au Nicaragua par quelques jours à Granada, une très jolie ville coloniale, avec ses beaux édifices peint en blanc et ses maisons pastel façon Cuba, très sympa ! Puis j’ai repris ma route, direction le parc de Manuel Antonio (5) au Costa Rica. Je suis resté une semaine dans la région, qui est d’une beauté éblouissante. C’est le genre de paysages de carte postale qui vous fait perdre toute notion du temps.
Et comme quoi le kite c’est cool, le patron d’un hotel du coin, cerf-voliste à ses heures, qui m’avait vu voler sur la plage, est venu me proposer un logement à des prix défiant toute concurrence… travaillez votre style, des fois ça ouvre des portes ! Mais la fin du voyage approchait à grand pas, et j’ai dû me résoudre à quitter le pacifique pour aller passer quatre jours en ermite dans la vallée d’Orosi et les montagnes environnantes. Parfait pour une retraite loin du monde, et de grandes balades au milieu de plantations de café. 20 aout 2013, j’attends mon avion, assis sur mon sac, les yeux dans le vague, des souvenirs plein la tête et le cœur prêt à déborder.
Je ne parle ici que de kite, si certains souhaitent d’autres renseignements // bon plans en vue d’un voyage dans le coin, n’hésitez pas à me contacter. Matos :
Conseils à posteriori :
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